1. |
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Mitraille d'oxygène
Trop de vie à assumer
Ripaille indigène
Trop de vie à consumer
Souvenir / souvenir tiens la corde pour moi
Souvenir / souvenir des pensées pour toi
Le monde a gelé ce matin
Insensé / Insensé
Et mon esprit toujours en vain
Apeuré / Apeuré
Enigme de sens
Enigme / pourtant
Tu es mon asphodèle
Ma contrainte, mon amour
Tu t'es faites belle
Pour étreindre le jour
Souvenir / souvenir tiens la corde pour moi
Souvenir / souvenir des pensées pour toi
Je cherche les molécules
De mes sillons perdus
À prendre le recul
De mes atomes déchus
Souvenir / souvenir tiens la corde pour moi
Souvenir / souvenir des pensées pour toi
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2. |
Rafale
03:33
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Ce qu’il reste du jour
Le grand Rafale
A emporté ce qu’il reste des étoiles
Et clarté fatale, sors !
Envenimé velour
Le grand rival
A endorsé ce qu’il reste des étoiles
Et clarté fatale, dors !
Fatal, Fatal, Mort !
Fatal, Fatal !
Energie saturée, énergie formelle
Le forfait voyelle et je m’exprime
Se prémunir assez d’une frustration nouvelle
Le forfait voyelle et je m’exprime
Et tu prenais mes mains dans les tiennes
Pour ensevelir mes songes ou mes peines
Et on a construit ensemble il me semble
Des murailles de sang
Je vous suivrai jusqu’à la fin et même au-delà
De ce qu’il reste de moi-même
De ce qu’il reste de moi
J’ai maquillé mon tocsin et même mon trépas
De ce qu’il reste de moi-même
De ce qu’il reste de moi
Plus doux que le silence et même
Plus doux que ton absence
Le verbe ne comprend rien X2
Je m’ennuie de décadence et même
Beaucoup de ton absence
Le verbe ne comprend rien X2
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3. |
Evaporé.e.s
03:21
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La mort à l’âme
Je décore mes rêves
D’évidence subtile
D’évidence mortelle
Où dois-je porter mon regard
Sur le sable ou sur la mer
Sur les rives de mon incapable
Par les rames ou par le fer
Evaporé.e.s les amalgames
Le genre et le sang
Qui s’expriment
STOP aux sentimentaux en cages
STOP à la lenteur du courage
L’Eden sera bien solitaire
L’Eden sera bien réfractaire
J’ai peur de partager le soleil
J’ai peur d’oublier mes rêves
Et j’accélère la véracité de l’histoire
Et j’accélère, exacerbé d’espoir
Il y a trop à écrire encore
Il y a trop à courir encore
Et spontané, extension d’éloquence
Et spontané, extension d’abstinence
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4. |
Mistral maquillé
02:17
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J’ai eu si peur de mon ombre
Que j’ai du courir encore plus vite
Disperser mes cendres à la hauteur libre
Le poids de mon extase
L’espoir de mon cadavre exquis
Je déploie et déphase
Les lois de mon état d’esprit
J’ai eu si peur de mon ombre
Que j’ai du courir encore plus vite
Disperser mes cendres
A la hauteur de mon esprit X4
Mes repères de souffrance
Et mes repères sensibles
Je me suis banni en cadence
Et mise à terre la cible
Je tourne dos à la mer
Et ses mirages stériles
J’avais beau me complaire
Et me trouver docile
C’est le mistral maquillé de mon enfance
C’est le mistral maquillé de l’innocence
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5. |
Transcendance
11:25
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Je ne suis rien devant / devant
Les évangiles de mon âme
Le fragile de mon âme
Presque réel
Infidèle
Je me suis surpris d'évidence
Surpris TRANSCENDANCE
Décapé au second degré
Degré TRANSCENDANCE / TRANSCENDANCE
Et brûlé au second degré
Degré TRANSCENDANCE / TRANSCENDANCE
Ebauches de mes enfantillages
On a perdu le temps
Confondus / Eperdus
À s'enfuir ensemble
Disperseurs de nuages
Convaincus pourtant
Les déçus / Eperdus
À s'enfuir ensemble
À S'ENFUIR ENSEMBLE / A S'ENFUIR ENSEMBLE
À S'ENFUIR ENSEMBLE / A S'ENFUIR ENSEMBLE
Je vois le visage que m'a laissé le temps
Océan de partage / océan
Je vois le rivage empourprer mes sens
Océan de carnage / océan
J'étais parti pour ne rien dire
Embourbé dans mon indifférence
J'étais parti pour mourir
Imposer ma pestilence
Les cornes du diable ont figé le temps
Océan de partage / Océan
Les pensées du diable / empourprer mes sens
Océan de carnage / océan
J'étais parti pour ne rien dire
Embourbé dans mon indifférence
J'étais parti pour mourir
Imposer ma pestilence CAR / CAR ...
J'aime me baigner dans ce silence qui m'effraie autant
Et qui laisse à mon âme l'espace et le temps
De se déplaire je m'écœure moi même dans cette introspection de l'horreur
Je suis le maître du silence
Le silence qui veut tout dire
Le silence qui entend
Le silence qui respire
Je m'écœure moi même dans cette introspection de l'horreur
J'étais d'accord pour être docile
Pour être patient
Mais jamais sur le billard du subconscient
Je m'écœure moi même dans cette introspection de l'horreur
J'aime me baigner dans ce silence qui m'effraie autant
Et qui laisse à mon âme l'espace et le temps
De se déplaire je m'écœure moi même dans cette introspection de l'horreur
Se soustraire à l'impasse
Ai-je déjà oublié
Car le temps d'une passe
Vu ma vie défiler
La dérive est brutale
Le calcul arbitraire
D'une pensée idéale
Que j'ai brisée d'équerre X3
Je dérive ... Que j'ai brisée d'équerre
C'est le vide ... Que j'ai brisé d'équerre
Un ciel sans cohérence
Je t'ai souri connivence
Toutes ces parties assassines
Et mon ego qui s'exprime
Tous ces oiseaux de plaisance
Ce bruitisme de croyance
Toutes ces parties assassines
Et mon ego qui s'exprime
Ma douleur que les astres ignorent
Et cette nudité face à mon corps
Face à la matière / Face à la lumière
Bon ou mauvais je me dévore
Dans cette cage synthétique j'ai perdu sommeil
En m'imaginant me noyer dans tes merveilles
J'ai vu les moissons, j'ai vu les saisons
Défiler au réveil
A chaque aube il y a un crépuscule
C'est le syndrome du recul
La gratitude est vaine X2
Et je ne suis rien devant x2
Devant mes questions
Je ne suis rien devant mes prisons
Devant les évangiles de mon âme
Devant le fragile de mon âme
Et pourtant X3
Je ne suis rien devant / devant
Les Évangiles de mon âme
Le fragile de mon âme
Presque réel
Infidèle
Je me suis surpris d'évidence
Surpris TRANSCENDANCE
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6. |
Tous mes espoirs
04:29
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Je pleure de voir tous ces étendards envolés
Je pleure de voir tous ces nénuphars se périmer
Mon espace est à l’agonie
Mon espace est à l’agonie
J’ai peur des conséquences de mes doutes
J’ai peur des conséquences de ma route
Mon espace est à l’agonie
Mon espace est à l’agonie
C’est dans les recoins de mon minable que je prie
Je suis bien loin de mes semblables et leur vie
Mon espace est à l’agonie
Mon espace est à l’agonie
Laisser le soir et les ténèbres m’enlacer
Tous mes espoirs et requiems effacés
Mon espace est à l’agonie
Mon espace est à l’agonie
Et toi chasseur d’espoir
Je te laisserai les cieux
Oui toi chasseur d’espoir
Assis en amazone de ma colère sensible
Assis en amazone de ma colère terrible
Lorsque je me réveille à minuit
Je préférerais rêver de l’aube
Je préférerais rêver d’amour
Je préférerais rêver tout court
Rêve animal / Rêve bestial
Rêve de fougères et de beauté virale
Se falsifier rêveur sans frontières
Et surtout sans calculer le temps
Sans calculer le lapidaire qui m’attaque
Sans calculer tous ses airs de menaces
Tu m’as frustré dans tes frontières maximales
Tu m’as libéré de mon calvaire sidéral
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7. |
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Blasphème / Je me suis vu mourir
Extrême / Je me suis vu mourir
Par inconscience j’ai massacré tout dieu de moi-même
Par acquis de conscience j’ai mesuré les angles extrêmes
Blasphème / Je me suis vu mourir
Extrême / Je me suis vu mourir
Par inconscience de mes idées je blasphème
Par acquis de conscience j’ai refusé la Bohême
Tu aurais pu t’enfuir toi aussi
Tu aurais pu t’enfuir toi aussi
J’ai embelli mes idées dans mes carnets
Je me suis vu mourir
SAUVAGES
Toujours rattrapé / Je me suis vu mourir
Toujours jugé / Je me suis vu mourir
Toujours brisé / Je me suis vu mourir
Toujours acculé / Je me suis vu mourir
Blasphème / Je me suis vu mourir
Extrême / Je me suis vu mourir
Scénario individuel
Energies Formelles
PROFITS / SAUVAGES
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8. |
Minimal compact
03:40
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Une place dédiée dans ma vie
Une partie du monde s’est éteinte
Un poème copié incompris
Les rênes brisées d’insomnie
J’embrasse dans le vide mes étreintes
Je ne respire plus que pour constater ton silence
Je m’oublie dans la crainte
Je ne respire plus que pour constater ton absence
Parallèle minimal de mes estimations secondaires
Mosaïque vitale de mes inspirations primaires
En veilleur de mes nuits
Je suis face à moi-même
A mes couloirs sans fin
En rêveur incompris
Je suis face au dilemme
Que j’ai tourné sans fin
Minimal compact et dérisoire
Minimal compact et désespoir
Je me disperse dans mon vide
Je me disperse une fois encore
Dans mon esprit affamé de revanche
A imaginer ce qui aurait pu advenir
De ce rouage maintenant grippé d’existence
Cette cacophonie de ton absence
M’a révélé ce que je redoutais de ma substance
Rien ne fane plus mon âme
Que de devoir accepter la délivrance
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